Filtrer
Support
Langues
Formats
Prix
Louis Atangana
-
En 1924, à Baltimore, Eleanora est une de ces gamines noires habituée à la débrouille, dans l'Amérique ségrégationniste. Elle vit seule avec sa mère, Sadie, qui se débat pour garder son travail et ne pas sombrer dans l'alcool. Elle n'a jamais connu son père, soi-disant musicien de jazz à New York.
Frondeuse, elle ne s'en laisse compter ni par sa mère, ni par personne. Elle sait boxer, avec sa langue et ses poings. Dans ce début du XXe siècle, ils sont si nombreux ces enfants à faire leur apprentissage de la vie dans la rue, et Dieu seul veille sur eux. Elle rêve d'une chose, Eleanora, rencontrer un jour son père. Et chanter aussi, car le jazz et le blues sont la seule évasion pour les Noirs de l'époque, le seul salut.
Avant 18 ans, la belle Eleanora a déjà connu la maison de redressement puis, réfugiées à New York avec sa mère, sans le sou, cette dernière la place dans un bordel... Mais très vite, elle pousse la porte des clubs de jazz, y fait la rencontre de son père et surtout, sa voix exceptionnelle lui permet d'être repérée. A 18 ans, elle signe un contrat avec la Columbia pour un premier disque...
Ce roman n'est pas un conte de fée, mais l'histoire véridique de l'enfance et la jeunesse de celle qui prendra le pseudonyme de Billie Holiday. Pour nous raconter ce destin exceptionnel, Louis Atangana invente une langue jazzy, en hommage au parler afro-américain de l'époque.
Un portrait magnifique d'une époque, celui d'une « petite négresse émouvante », ainsi qu'un bel hommage au jazz.
-
Comme dans son précédent roman«, Billie H.,» dans lequel il nous plongeait dans l'enfance de la chanteuse Billie Holiday, Louis Atangana fait revivre l'enfance et la carrière fulgurante de Jimi Hendrix, entré dans la légende du rock en mourant à 27 ans. Un livre passionnant, habité par l'amour de la musique, écrit dans une langue à la façon des afro-américains.
-
Sorti faire des courses pour sa mère, Julien, 16 ans, succombe au charme d'une BMW flambant neuve garée devant son immeuble et ne résiste pas au plaisir de s'installer à l'intérieur, « juste pour voir ». Seulement, la voiture appartient à Johnny, le « boss » de la cité, qui débarque à l'instant, et plutôt que de se prendre une raclée, Julien démarre. et les embrouilles commencent.
Le voilà en train de zoner pendant des heures sur le périphérique puis dans la campagne, voler de l'essence à une station-service, pendant qu'un portable sonne dans la boîte à gants. Julien y découvre un vrai Monopoly, des billets de 20 et 50, sauf que ce sont des vrais. Et tant qu'à faire, puisque Julien comprend qu'en plus de la BMW, il a volé un paquet de fric et que Johnny doit être vraiment très énervé, il choisit d'accompagner deux auto-stoppeurs en route vers Argelès. en se faisant passer pour un fils à papa plein de thune, le temps de découvrir, cette fois dans la malle, plein de petites pilules colorées et barres de shit. Hôtel de luxe, boîtes de nuit, flirt et bagarres. Il semble qu'à chaque minute Julien fasse la mauvaise rencontre, et les événements s'enchaînent comme une malédiction. Il ne comprend pas l'acharnement des autres sur sa personne, d'autant plus qu'il est innocent, que ce n'est pas de sa faute s'il est monté dans la voiture, pas de sa faute s'il a dû utiliser l'argent pour payer l'hôtel, pas de sa faute s'il a trouvé toute cette dope dans le coffre, encore moins sa faute si Johnny s'est installé chez ses parents pour attendre son retour.
Menées à un train d'enfer, les embrouilles de Julien nous font rire, beaucoup, comme une série de gags dans un film muet.
-
Il s'appelle Damien Soungou.
Père congolais. Mère française et blanche. Il est d'un seul endroit :
La cité des Iris, en banlieue parisienne où il a toujours vécu. Il en a la langue, plutôt verte, l'accent et la gestuelle. Un lycéen métis, comme tant d'autres, avec la rage au coeur. Avec d'autant plus la rage que son père vient de fuir pour retrouver son pays natal, loin des petits boulots et du racisme, s'est-il justifié en laissant en plan sa femme et ses deux enfants. C'est alors que Damien comprend, devant cette crise familiale, que sa famille maternelle étant juive, il l'est aussi. Il doit alors assumer le fait d'être black ET « feuj » dans une cité où les clichés antisémites fleurissent.
Moqueries, insultes se propagent jusqu'à ce qu'une BMW le renverse et que sa porte soit taggé d'une étoile de David.
Autour de la confession de Damien, confrontés aux lois de la cité (religion, traditions, machisme) et à ses propres contradictions, c'est un panorama sans concessions d'une société aux prises avec le racisme, l'antisémitisme, le communautarisme que nous peint Louis Atangana.
Et les portraits sont saisissants :
Souad, la petite copine de Damien avec laquelle il partage des moments pas vraiment « halal » dans les caves, et qui va finir par porter le hijab. Hussein, le grand blond déguisé en taliban depuis qu'il est sorti de prison. Juliette, la blonde aux yeux verts née au Cameroun, la seule vraie Africaine, puisqu'étant née là-bas et parlant une langue.
C'est un roman coup de poing que nous donne Louis Atangana, un roman très contemporain, écrit dans une langue hachée, du cinéma pur et dur comme l'aiment les ados.
-
Comme tous les jeunes du village, Félix rêve de partir en ville, et même en Europe, quand il sera adulte. Vivre loin de Méfomo et de ses cases perdues dans la forêt africaine !
Mais un jour, à la rivière, il surprend une fille en train de se baigner. Elle se fait appeler Magali. Elle est belle et sauvage. D'où vient-elle, avec tous ses secrets??
Le coeur de Félix va vite être accroché...
-
Quand Fatimatou apprend que son père veut la marier à un vieux de 32 ans, sa vie bascule. Avec Julien, son meilleur copain, ils vont s'enfuir loin de leurs familles, mais aussi, loin de leur enfance.
-
La constitution de la République du Cameroun : Commentaire article par article
Jean-Louis Atangana Amougou
- L'Harmattan
- Etudes Africaines : Serie Droit
- 13 Février 2025
- 9782336508511
Une trentaine d'années après l'adoption de la Constitution camerounaise du 18 janvier 1996 et la mise en place de toutes les institutions qu'elle a prévues, le présent ouvrage arrive à point nommé pour revisiter article par article la richesse de la loi fondamentale tout en traçant des sillons pour l'avenir.
oeuvre collective ayant réuni plus d'une centaine de collègues, parmi lesquels des constitutionnalistes de grande réputation, le résultat est une somme impressionnante, qui vient enrichir le débat sur un instrument juridique censé garantir la répartition des pouvoirs au sein de l'État camerounais ainsi que les droits et libertés fondamentaux des citoyens.
Par la profondeur des commentaires proposés, l'utilité du présent ouvrage ne souffre d'aucun doute pour nos étudiants, collègues, praticiens du droit, notamment les avocats, magistrats, membres du Conseil constitutionnel et de manière générale, tous ceux qui s'intéressent à l'évolution des institutions camerounaises. -
Vincent Ntuygwentondo n'a gardé de son père que son nom et la couleur de sa peau. Ses copains savent d'où ils viennent. Lui, non. Et sa grand-mère, avec laquelle il vit, refuse de parler du passé.