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Un homme revient dans son continent, l'Afrique, porteur d'un message d'espoir. Il prend la parole et raconte le monde tel qu'il l'a vu et tel qu'il l'entrevoit, sans concession ni faux jugement.
Fodé et Bouhel sont des frères jumeaux sénégalais que la vie a mis sur des chemins initiatiques différents. Fodé doit reprendre la charge spirituelle de veiller sur le Ndut du pays sérère après la mort de Ngof, le maître des initiations. Pour cela, il devra apprendre à transcender toutes les limites physiques. Sortir de son corps et devenir souffle. Bouhel part étudier en Europe. Il se retrouve à Orléans et y rencontre Ulga, une jeune étudiante polonaise. Une histoire d'amour le mène en Pologne où sa vie bascule. Il sera occupé à une lente remontée à la surface. Du pays sans fin, les ancêtres suivent du regard les tribulations de Fodé et de Bouhel sur leur chemin d'apprentissage. Les personnes rencontrées - Ulga, frère Tim, Ngof, Marème, Martha, Vladimir, Na Adama - et les lieux traversés - le pays sérère, la Poméranie, le cloître du Marmyal, la prison de Mokotów, le pays sans fin - sont autant de vigies qui accueillent ces marcheurs partis à la rencontre des lieux qu'habitent leurs rêves. Comme des feux follets, ceux-ci se dérobent parfois et réapparaissent au détour d'une sente.Déambulation poétique sur l'amour, la mort, la transmission et l'apprentissage, Les lieux qu'habitent mes rêves est un roman sur la métamorphose, la fraternité, la guérison et les chemins qui mènent à l'apaisement.
Habiter le monde, c'est se concevoir comme appartenant à un espace plus large que son groupe ethnique, sa nation... c'est pleinement habiter les histoires et les richesses des cultures plurielles de l'humanité. Repenser notre présence au monde est le défi de notre époque. Cet essai de politique relationnelle invite à renouveler les imaginaires de la relation que nous établissons avec nos semblables et le vivant. L'auteur y appelle à une réinvention du politique et du langage afin d'habiter l'infini du monde.
Méditations africaines est un livre d'aphorismes et de sagesses. Une suite de formes brèves et concises qui invite à lire et à penser le monde à partir de l'Afrique. Auprès du fleuve de Saint-Louis du Sénégal, un être pense lentement au fil de l'eau. C'est à cet exercice de méditation que nous convie Felwine Sarr.
Revisitons le savoir-faire et le savoir vivre de l'Afrique.
"J'ai à peine soulevé ici quelques thèmes de ce petit livre si riche, et qu'on reprendra en l'ouvrant au hasard, ou en recherchant une pensée qui vous a touché. Peu de mots pour beaucoup de matières à méditer, ces Méditations africaines ! Je pense à Marc Aurèle.« Lylian Kesteloot, universitaire spécialiste des littératures africaines francophones.
Ce texte célèbre le voyage et son charme essentiel : la rencontre de l'inattendu. Felwine Sarr y évoque les lieux qu'il découvre lors de ses pérégrinations, mais aussi les paysages intérieurs que ceux-ci dessinent en lui. Car si le voyage est une déambulation sensible sur les chemins du monde, il est parfois immobile et se fait au point nul de l'errance.
Des endroits de son enfance au Sénégal jusqu'aux villes visitées - Kampala, Douala, Mexico, Mantoue, Le Caire, Istanbul, Port-au-Prince, Cassis... -, l'auteur donne à voir, à sentir et à entendre le quotidien, ses angles morts et ses lignes de fuite : les seaux pleins de mollusques portés par des femmes qui « marchent sur l'eau » vers l'île de Kooko, le rythme d'un fado entonné dans une rue de Lisbonne, ou la saveur toute particulière des derniers mètres d'une course à pied... Justesse d'une poésie oubliée du monde, rugosité de ses échos troublés.
L'île de Niodior est la matrice, un point d'ancrage et de désancrage où Felwine Sarr revient périodiquement. Car si les voyages provoquent l'émerveillement face à l'ailleurs, ils sont surtout un retour à soi-même, et une invite à écouter ses voix les plus intimes.
« M'adresser au coeur, à l'âme et à l'esprit de l'Homme. Lui conter ma souffrance et ma beauté, sans oppression ni viol. Mon viatique n'est point une conquête. Le paradis est en moi et les soubresauts de mon âme m'y mènent. Mon métier : exhiber mon âme pour vous rappeler à sa nostalgie. Être, m'apposer. Être simplement. » Cet ouvrage rassemble la pièce de théâtre « Sur la barrière » (We call il love), des poèmes, des textes de chansons, et l'essai « Pourquoi je suis poète ! La tentation d'être ». La pièce raconte l'histoire vraie, au lendemain du génocide Rwandais, d'une femme face au bourreau de son fils. Ce recueil hybride témoigne des multiples facettes de l'oeuvre de Felwine Sarr qui se retrouve au carrefour des formes, des genres et des savoirs. L'auteur est invité en février à Nantes au Festival Atlantide que dirige Alain Mabanckou.
105 Rue Carnot rassemble des récits, des souvenirs d'enfance et des scènes de vie. Le livre met en mots et en images une adolescence sénégalaise. Le jeune narrateur convoque sa terre natale, d'un récit à l'autre. Il observe et raconte à sa manière son vécu. Il regarde aussi l'histoire des autres peuples. On est happés par la sincérité de cette écriture et le dépouillement des voix, qui s'attachent au fait vécu et aux réalités de tous les jours. Les êtres, les choses, les décors nous sont transmis dans leur acuité. Comme si les leçons de vie étaient tirées de l'expérience du quotidien. S'alternent dans cet ouvrage la chronique sociale, les réminiscences, les portraits, les paysages. Les territoires de l'enfance revendiquent, dans un cadre urbain, le flair d'une vision, qui se démarque du folklore et de l'exhibitionnisme auxquels nos regards sont trop habitués.
L'auteur Felwine Sarr nous fait découvrir dans l'intimité des villes - avec en arrière-plan la musique des lieux, la poésie des rues et des espaces - les sonorités étranges des langues, les rituels et la douceur d'un mode de vie.
"Ce livre est un jihad. Une guerre intérieure. Un jihad pour sortir de moi-même, de ma race, de mon sexe, de ma religion, de mes déterminations. Un jihad pour aller vers moi-même. C'est un désir de naissance, donc de mort. Exister par ma volonté de vie, comme Ptah l'émergent. Ce livre, c'est le mot qui déborde. Celui que je ne contiens plus. Celui que n'étouffent pas mes préoccupations quotidiennes. Ce mot qui résiste au trajet du tram, à la journée de travail, à la prose quotidienne, aux vicissitudes quotidiennes. Écrire comme par débordement, comme par excès. Ce mot qui survit. Ce mot qui résiste à l'assignation au temps social, à la confiscation du présent, à la dilapidation du temps, à la résignation, à la fatigue, à l'abdication, à la mort lente. Ces mots rescapés qui se tiennent la main pour résister à la prochaine bourrasque. Ce livre est une promesse tenue. Une potentialité qui finit par advenir. Un postmaturé, un tard né. Ce livre, ce n'est pas Zugafar, l'épée à deux têtes d'Ali qui tranche les têtes des infidèles à la bataille de Badr. Ce n'est pas non plus une confession, car il n'y a rien à avouer. C'est un combat spirituel. Pas celui que mènent les anachorètes ni les ascètes. Il ne vise pas à libérer l'âme du corps, l'esprit de la chair. Il est tentative de " posséder la vérité dans une âme et un corps ". Ce livre est une kalachnikov. L'arme du désir de liberté. Celle qui envoie des rafales contre le tank social. Contre ses chenilles qui aplatissent, nivellent et asservissent les corps et les esprits ".
Dans les Suds du monde, des voix neuves et originales s'élèvent et tentent de prendre en charge une pensée de notre terre commune. L'Afrique n'est pas seulement le lieu où se joue une partie de l'avenir de la planète. Elle est l'un des grands laboratoires d'où émergent des formes inédites de la vie sociale, économique, politique, culturelle et artistique d'aujourd'hui. Ce livre est le produit des Ateliers de la pensée, tenus à Dakar en novembre 2017. Les auteur(e)s y convoquent pêle-mêle la littérature, la philosophie, l'histoire, la géographie, les arts, l'économie, la sociologie, la pédagogie et la poésie pour tisser des problématiques, les étendre, les traduire et les déplacer. Est-il possible d'habiter l'Afrique - et par-delà elle, le monde - différemment ? Comment envisager une politique de l'avenir, sinon en faisant place à l'imprévisible et en s'ouvrant à une infinité de devenirs ? Le temps de la réfutation est terminé. Vient celui de l'affirmation conditionnelle, c'est-àdire celui d'un futur qui reste à écrire, d'un futur sans garantie ni promesse, celui du surgissement des possibles féconds et porteurs de vie. C'est à ce surgissement qu'appelle le présent volume.