Il était une fois un roi dont le Pays Bleu était en conflit permanent avec le Pays Rouge voisin.
Après de multiples et vaines tentatives pour résoudre le différend qui oppose les deux pays, il confie à son fils Om la mission de rétablir la paix. Sous la conduite d'un vieux sage, celui-ci entreprend un voyage initiatique qui le mène dans sept mondes successifs, à la conquête de sept graines de lumière. Fort de ses nouveaux talents, Om se rend au Pays Rouge et met en pratique l'enseignement reçu.
À travers cette fable astucieusement menée, l'auteur donne des outils simples et concrets pour apprendre à résoudre les situations de conflit par la non-violence.
Aviateur, Pierre Pellissier est devenu formateur, coach et psychanalyste. Formé à l'approche systémique paradoxale et à la communication non violente, diplômé de l'ESCP, il enseigne dans les grandes écoles et en entreprise.
Cet ouvrage brasse les derniers mois de "l'Empire" et apporte une réponse à de nombreuses questions demeurées en suspens. Oui, avant même les accords d'Evian, des contacts entre l'Etat français et le FLN ont eut lieu contre l'OAS et les populations réfractaires à l'indépendance. Oui encore, il y a eu un engagement commun contre le maquis de l'Ouarsenis.
Un ordre a été effectivement donné pour ouvrir le feu contre des civils, rue d'Isly à Alger, le 26 mars 1962. Un général français à bien refusé de voir les massacres d'Oran et de venir en aide aux victimes. Le livre s'attarde également sur le refus de la métropole d'accueillir les harkis et autres supplétifs au service de la France. Sur son indifférence, également, devant l'exode des pieds-noirs. Cet ouvrage, nourri de sources inédites, fait la lumière sur la fin crépusculaire de l'Algérie française.
Un excellent ouvrage, clair et bien documenté, sur l'un des drames majeurs de la IVe République Actualité de l'Histoire Empêtré dans le conflit qui l'oppose au Viêt-minh de Hô Chi Minh depuis 1947, l'état-major français décide au printemps 1954 que la plaine de Diên Biên Phu sera le lieu de l'ultime bataille. Les troupes du général de Castries, parachutistes et infanterie, vont livrer des combats d'une très rare violence : 5 000 Français sont tués et 10 000 autres faits prisonniers. Grâce aux témoignages d'anciens combattants et à un travail minutieux en archives, Pierre Pellissier raconte les terribles affrontements qui ont amené le Vietnam à son indépendance et la France à son plus grand désastre militaire en Orient.
Pierre Pellissier est l'auteur, entre autres, de Saint-Cyr, génération Indochine-Algérie, de La Bataille d'Alger et des biographies de Massu, Robert Brasillach et de Lattre. Il vient de faire paraître un Salan chez Perrin.
Un excellent ouvrage, clair et bien documenté, sur l'un des drames majeurs de la IVe République.
Actualité de l'Histoire
Début 1957, la 10e division parachutiste du général Massu se vit confier la mission de s'installer dans Alger et de mettre fin par tous les moyens au terrorisme urbain. Tenus de se substituer à la police, les paras livrèrent ce qu'on allait appeler la « bataille d'Alger ». Affranchis des règlements, ils démantelèrent en quelques mois tous les réseaux, rendant la paix à Alger. Pour obtenir si vite un tel résultat, ils durent parfois se salir les mains. D'où la campagne contre la torture qui allait escorter leur victoire. Pierre Pellissier replace cette bataille, faite de perquisitions, d'arrestations et d'interrogatoires, dans son environnement international. S'appuyant sur des témoignages et documents inédits, il donne là un récit complet de cet épisode majeur.
Homme secret et controversé, le général Salan est à bien des égards un mystère. Son action, pourtant, illustre de façon éclatante l'histoire militaire de la France au xxe siècle, des tranchées de la Première Guerre mondiale à la bataille d'Alger. Aspirant en 1918, le conflit de 1940-1945 le trouve partout où un officier peut combattre. Vient ensuite le temps des incertitudes coloniales : en Indochine, il frôlera les sommets de la hiérarchie, sans jamais réunir sous son nom l'autorité civile et militaire. Salan ne séduit pas le pouvoir politique, qui lui refuse renforts et moyens. Il renâcle mais reste discipliné. La question algérienne change tout : il entre pratiquement en rébellion contre les derniers gouvernements de la IVe République, pour rejoindre ceux qui appellent au retour de Charles de Gaulle. Les évolutions de celui-ci, sa démarche incertaine, troublent et exaspèrent Salan. Il choisit alors l'exil avant d'aller compléter le « quarteron » de généraux révoltés puis de prendre la tête de l'OAS, ce qui le conduira dans les prisons de la République. Pierre Pellissier, en racontant ce parcours unique, livre les clés de lecture d'un homme passé de l'obéissance à la dissidence et, grâce à des archives inédites, lève le voile sur la personnalité d'un soldat admiré puis honni par la République.
<b>La biographie de rfrence de l'un des derniers marchaux de l'histoire de France, haute figure militaire et personnalit politique aigu.</b> Issu d'une famille de la vieille noblesse flamande installe en Vende, la dernire joie de Jean de Lattre de Tassigny fut d'apprendre, la veille de sa mort le 11 janvier 1952, qu'il tait lev, et lui seul, la dignit de marchal de France. Marchal, le " roi Jean ", comme on l'appelait par admiration mle parfois d'agacement, l'tait de toute origine. Saint-Cyrien de la promotion prcdant celle de Charles de Gaulle, De Lattre est de tous les combats de la premire moiti du XX e sicle. Du Maroc de Lyautey au 6 fvrier 1934, de Vichy la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945 puis la guerre d'Indochine, il se signale par son courage, son dynamisme et son gnie de la mise en scne. Mais ce grand soldat la gloire clatante est aussi une personnalit tourmente, mystrieuse et dconcertante, qui les aventures et les drames n'ont pas manqu. Une biographie, sans complaisance ni parti pris, puise aux sources les plus sres.
Il était une fois un roi dont le Pays Bleu était en conflit permanent avec le Pays Rouge voisin.
Après de multiples et vaines tentatives pour résoudre le différend qui oppose les deux pays, il confie à son fils Om la mission de rétablir la paix. Sous la conduite d'un vieux sage, celui-ci entreprend un voyage initiatique qui le mène dans sept mondes successifs, à la conquête de sept graines de lumière. Fort de ses nouveaux talents, Om se rend au Pays Rouge et met en pratique l'enseignement reçu.
Comment réussira-t-il à réconcilier les deux royaumes ? C'est ce que nous livre ce conte captivant qui invite chaque lecteur à découvrir les sept graines de lumière.
La vie du fondateur de La Presse, premier journal grand tirage du dbut du XIXe sicle. Girardin fut aussi dput; il prpara notamment la loi sur la presse sous laquelle nous vivons encore.
Jacques Massu, c'est d'abord une « gueule ». Qu'il la ferme ou qu'il l'ouvre, elle ne passe jamais inaperçue. Mais quel roman que sa vie ! A trente-deux ans, le saint-cyrien déjà en poste en Afrique est saisi par l'histoire : dès juin 1940, de Gaulle devient le dieu, et Leclerc bientôt son prophète. En mars 1941, il est avec le futur maréchal de ceux qui prêtent le serment de Koufra. C'est cela, Massu : un engagement toujours généreux, parfois irréfléchi, qui le conduit ensuite en Indochine, à Suez, et enfin à Alger. C'est alors que le destin le prend par l'épaule : le pouvoir politique s'en remet à la 10e division parachutiste et à son chef pour maintenir l'ordre. Massu, de janvier à septembre 1957, gagne la bataille d'Alger. Mais à quel prix ? La torture, à l'oeuvre bien avant lui, devient une pratique systématique. Massu ne l'a jamais vraiment niée, tout en la minimisant. En 1990, il en a exprimé un profond regret. Car Jacques Massu, l'auteur le montre bien, est un homme, et un chrétien. Son dernier fait d'armes est d'ordre moral : en mai 1968, commandant en chef en Allemagne, il regonfle son vieux chef de Gaulle. Ainsi Massu grogne, Massu s'insurge, Massu se soumet : c'est un soldat, le dernier grand acteur de la Seconde Guerre mondiale, des conflits coloniaux et de l'épopée gaulliste.
Biographe accompli, Pierre Pellissier a retracé le destin de plusieurs personnages controversés dont Robert Brasillach et Salan. Il est également l'auteur de La Bataille d'Alger et de Diên Biên Phu.
24 juin 1859, à 5 heures du matin, les premiers échanges de tirs se font entendre dans les collines lombardes.
Les 300 000 soldats des deux Empires se lancent dans la plus grande bataille de la campagne d'Italie. Après les victoires de Turbigo et Magenta, les Français et leurs alliés piémontais souhaitent finir cette guerre et imposer à l'Autriche l'indépendance de la Lombardie et de la Vénétie. A la fin de la journée, 40 000 hommes sont tombés. La violence est telle que la société civile réagit : c'est à la suite de cet affrontement que naît la Croix- Rouge.
Mais les Français tiennent la colline de Solférino.
Maître du terrain, Napoléon III peut maintenant négocier la paix et savourer sa victoire. Ce moment d'histoire nous est ici conté heure par heure, du point de vue des états-majors comme de celui du simple soldat. En plongeant au coeur de la mêlée, Pierre Pellissier nous donne à voir l'horreur d'une guerre moderne en gestation, mais aussi les moments de courage, d'abnégation et de solidarité de ces légionnaires et tirailleurs écrasés sous l'acier.
Aujourd'hui, Kodok est une bourgade oubliée du Soudan.
A la fin du XIXe siècle, elle s'appelait Fachoda, un nom qui, en 1898, explosa à la figure des cabinets ministériels, des états-majors et des opinions publiques d'Europe. Dans la concurrence acharnée que se livrent Anglais et Français pour s'imposer en Afrique équatoriale, qui plantera le premier le drapeau sur cette localité du cours supérieur du Nil ? La mission Marchand, destinée à relier le Congo à Djibouti, arrive la première, le 10 juillet 1898, après deux ans d'aventures inouïes.
Lord Kitchener se présente en force un mois plus tard, et exige l'évacuation. Qui va céder ? Les opinions publiques s'enflamment, Marchand fait figure de Jeanne d'Arc de l'Afrique noire française. En novembre, le ministre Delcassé donne l'ordre de repli, qu'exécute, la rage au coeur, la colonne Marchand. La France, empêtrée dans l'affaire Dreyfus, a-t-elle perdu son honneur à Fachoda ? Pierre Pellissier, dans un récit haut en couleur documenté aux meilleures sources, retrace l'épopée de la mission Marchand, à la fois exploration coloniale et symbole de la plus grande France, avançant sur 4500 km au prix de difficultés effroyables dans un univers inconnu et hostile, révélant des caractères et entrant ainsi dans l'histoire de France.
6 février 1934...
La colère de Paris n'aurait jamais dû prendre le gouvernement au dépourvu. Il y a un long mois, déjà, que les mouvements de droite - Croix-de-Feu, Jeunesses patriotes, Camelots du Roi - manifestent contre le monde politique, soupçonné de protéger les complices de l'escroc Stavisky. Déjà le gouvernement de Camille Chautemps est tombé sous la pression de la rue. Edouard Daladier, successeur de Chautemps, entend agir " vite et fort ".
Si vite qu'il décide un mouvement administratif d'une ampleur exceptionnelle, sans attendre le vote de confiance du Parlement. Si fort que la colère des Parisiens en est décuplée : ils ne veulent pas que parte leur préfet de police Jean Chiappe ! L'enchaînement est dramatique : manifestations, répression, émeutes... Lorsque les manifestants achèvent de compter leurs morts, il apparaît bien des questions : qui a ouvert le feu ? Qui a donné l'ordre de tirer ? Avec quelles armes ? Pourquoi tous les morts - sauf un - sont-ils des manifestants ? Etait-ce un complot ? Si oui, les conjurés étaient-ils de la droite extrême, ou ne se cachaient-ils pas au sein du gouvernement ? Pour répondre à ces questions, Pierre Pellissier a exploré toutes les archives accessibles, consulté tous les récits de l'époque, recherché les derniers témoins de cette journée sanglante.
Ce qui lui a permis de rédiger le récit complet de cette tragédie, aux conséquences politiques multiples, qui solde le drame de la Grande Guerre et marque la première étape vers l'effondrement de 1940.
Homme secret et controversé, à la fois dernière grande figure de la France coloniale et chef de l'OAS, la personnalité du général Salan est à bien des égards un mystère. Son action, pourtant, est connue. Elle illustre l'histoire militaire de la France au XXe siècle, des tranchées de la Première Guerre mondiale à la bataille d'Alger.
Aspirant en 1918, le conflit de 1940-1945 le trouve partout où un officier peut combattre. Vient ensuite le temps des incertitudes coloniales : en Indochine, il frôlera les sommets de la hiérarchie, sans jamais réunir sous son nom l'autorité civile et militaire. Salan ne séduit pas le pouvoir politique, qui lui refuse renforts et moyens. Il renâcle mais reste discipliné. La question algérienne change tout : il entre pratiquement en rébellion contre les derniers gouvernements de la IVe République, pour rejoindre ceux qui appellent au retour de Charles de Gaulle. Les évolutions de celui-ci, sa démarche incertaine, troublent et exaspèrent Salan. Il choisit alors l'exil avant d'aller compléter le « quarteron » de généraux révoltés puis de prendre la tête de l'OAS ; ce qui le conduira dans les prisons de la République.
Pierre Pellissier, en racontant ce parcours unique, livre les clés de lecture d'un homme passé de l'obéissance à la dissidence et, grâce à des archives inédites, lève le voile qui recouvre la personnalité d'un soldat admiré puis honni par la République.