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Douin
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Après le succès de la sortie de Notre-Dame de Paris en 1831 et les nombreuses éditions qui suivirent, un éditeur signe les droits afin de publier la première édition illustrée de Notre-Dame de Paris. Afin de répondre à une forte demande et surtout de proposer au public une version superbe à la hauteur du succès populaire du livre, il choisira les meilleurs dessinateurs (MM. E. de Beaumont, L. Boulanger, Daubigny, T. Johannot, de Lemud, Meissonier, C. Riqueplan, de Rudder et Steinheil) et y affectera un budget considérable pour l'époque. Le résultat publié en 1844 fut à la hauteur avec plus de 200 illustrations (hors-textes, in-texte, culs-de-lampe et bandeaux). Vous pourrez consulter des vignettes de ces illustrations dans le lien ci-dessous.
Il y a maintenant plus de 4 ans que j'avais numérisé un exemplaire en vue de cette réédition, et d'autres projets sont toujours passés avant !
Alors il est temps de la faire !
Dans notre réédition, le texte sera entièrement recomposé et toutes les illustrations seront conservées. Le livre sera relié, avec des couvertures rigides, les cahiers seront cousus et il sera imprimé sur un papier Munken crème. Le format sera identique à celui de l'édition de 1844 soit 19x28 cm.
Disponibilité : 14 octobre 2019.
Tirage limité. -
"Charles-Marie-Georges HUYSMANS est né à Paris le 5 février 1848, d'un père hollandais et d'une mère bourguignonne. Au moment où il commença d'écrire, le naturalisme était dans sa toute puissance et il en reçut une empreinte profonde, mais avec des modalités particulières. Dès ses débuts, il a le mépris et le dégoût de ce qui est laid et vulgaire, et il se complaît cependant à décrire la hideur physique et morale de la vie. Dans ses oeuvres s'étale un parti pris de platitude. Le découragement et le pessimisme s'y donnent libre cours.
Réaliste par tempérament et mystique par aspiration, il demeure un grand artisan de l'observation directe et du trait imagé et satirique. Ses récits, ses confessions et ses critiques donnent l'idée d'un écrivain de premier plan, d'une originalité indéniable. Source : Bibliographie des auteurs modernes de langue française - Hector Talvart et Joseph Place - Aux horizons de france - 1949.
Texte paru pour la première fois dans la revue Hollandaise «De Nieuwe Gids» en 1886. Dessins et Eaux-Fortes de Léon LEBÈGUE."
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Le 19 avril 1906, Pierre Curie meurt en traversant la rue Dauphine, renversé accidentellement par un camion. Suis-je bien placée pour rédiger sa biographie ?, s'est demandé Marie qui a partagé avec son époux le Prix Nobel. Encouragée par le frère de Pierre, elle accepte pourtant cette tâche. Et ainsi se déroulent sous nos yeux les détails d'une personnalité, d'une existence incomparables, illustrées par la description de sa famille, de son enfance, de ses travaux de physique débouchant sur le fardeau de la célébrité.
« Pierre Curie naquit le 15 mai 1859, dans une maison située en face du Jardin des Plantes, rue Cuvier, où habitaient ses parents à l'époque où son père travaillait dans les laboratoires du Muséum. » De son enfance à Paris, il garda le souvenir des jours de la Commune, de la bataille sur la barricade tout près de sa maison, de l'ambulance créée par son père pour ramener les blessés.
D'intelligence apparemment lente, élevé en dehors de l'école, très amoureux de la nature, c'était un grand jeune homme mince, aux cheveux châtains et aux yeux bleus, d'un aspect timide et réservé. Doté d'une profonde vie intérieure, l'adolescent écrit : « Il faut faire de la vie un rêve et faire d'un rêve une réalité. » Dans le même ordre d'idée, il déclare son amour à sa compagne polonaise en ces termes : « Ce serait une belle chose que de passer la vie l'un près de l'autre hypnotisés dans nos rêves : votre rêve patriotique, notre rêve humanitaire et notre rêve scientifique. »
Il sera pendant 22 ans professeur et chercheur à l'École de physique et de chimie de la Ville de Paris. « Nous vivions très unis, confie Marie devenue sa femme, nous intéressant en commun à toutes choses. »
Et le rêve devient réalité : la découverte du radium par Pierre Curie. Marie invente le mot radioactivité. -
Jacopozzi est un Italien arrivé en France en 1900. Installateur de guirlandes lumineuses, électricien autodidacte de génie, il invente les illuminations animées sur le principe des boîtes à musique. Ces installations où les lampes s'allument et s'éteignent selon un rythme bien précis, font fureur auprès des boutiquiers, dont les motifs lumineux animés attirent la clientèle. Le succès est foudroyant.
En 1913 et pendant la guerre, il crée des cinémas clés en main. En 1917, il invente un incroyable faux-Paris pour tromper les aviateurs ennemis, ce qui lui vaudra une Légion d'Honneur secrète.
Après guerre, il devient le « roi de l'enseigne lumineuse » et chaque Noël sera pour lui et son équipe l'occasion de créé des fééries animées et colorées extraordinaires, majestueuses, immenses, sur les façades de tous les grands magasins.
En 1925, pour les Arts Décoratifs, il illumine la Tour Eiffel pour Citroën, changeant de motif chaque année.
En 1928, toujours avec l'argent d'André Citroën, il illumine tous les monuments parisiens pour le 10e anniversaire de l'armistice quand Paris était chaque soir dans le noir. Des illuminations inédites toujours en place aujourd'hui.
En 1930 il offre à Paris l'illumination de Notre-Dame... et tant d'autres choses encore qu'il fait émerger des nuits noires, jusqu'à sa mort prématurée en 1932.
C'est son histoire que je vous raconte, épaulée des archives conservées et retrouvées par sa petite-fille, Véronique Tessier Huort.
Paris ville-lumière, c'est bien à Jacopozzi qu'on le doit. Son nom s'était éteint depuis des lustres, pas même une rue de Paris ne porte son nom ! Alors, oui, il était temps de mettre, à son tour, cet artiste sous les feux des projecteurs...
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« Lorsque Léo apprend la mort tragique de ses deux parents dans un accident de la route, c'est tout un pan de sa vie qui s'en trouve bouleversé. A la perte humaine, cruelle, s'ajoute la découverte, au-travers de documents, d'un passé bien éloigné de l'idéal affiché par cette petite cellule familiale. Une famille à l'histoire trouble où chacun aura eu son prix à payer...
Léo part à la rencontre des secrets de son véritable passé et d'un avenir auquel il ne s'attendait sûrement pas !».
Doté d'une écriture intelligente et subtile, presque féminine dans la sensibilité et la compréhension intime du don de la vie, Sébastien Théveny, signe ici son premier roman.
Mêlant habilement suspense, amour et secrets de famille mais évitant toujours l'écueil du sentimentalisme, du voyeurisme ou de toute vulgarité, Trouble Je est à la fois le roman initiatique d'un héros en quête de ses origines et celui d'une réflexion philosophique sur la question de la procréation médicalement assistée.
La question de la complexité des sentiments amoureux et de la nécessité absolue de s'abstenir de tout jugement sont présents tout au long de ce récit qui ne tombe pourtant jamais dans les affres d'un discours prude ou moralisateur. Véritable texte à tiroir, sans aucun artifice technique, Trouble Je est admirablement conçu sans céder à la facilité des dénouements sans fin.
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"300 mètres de haut ? Impossible.
Tablettes d'argile, noeuds sur des cordes, papyrus, hiéroglyphes, grimoires, manuscrits tachés d'humidité, archives ! La Grande Histoire n'est faite que de ces objets fragiles, miraculeusement conservés, qui, un jour, remontent en pleine lumière dans des circonstances extraordinaires. Et, tous, ils éclairent d'une facette nouvelle le prisme de la connaissance.
De la construction de la tour Eiffel, pas si lointaine pourtant, on ne savait rien de ce qui en faisait le coeur battant, l'humaine nature. Restaient des histoires de boulons et de rivets, des chiffres à en faire tourner les têtes, et des poncifs, des histoires fausses, des mensonges, des à-peu-près.
L'histoire de la tour Eiffel en resterait-elle là, incomplète, désincarnée ? C'était compter sans Jules Z. Sabatès, journaliste, qui publie ses articles au Figaro, au Gaulois, la grande presse du temps. Pour Gustave Eiffel, génie du siècle de l'industrie, ingénieur, promoteur et pionnier de la « communication », l'homme de plume va non seulement suivre l'érection de la Tour en Fer, mais encore y prendre sa part de labeur ! Jour après jour, montant des échelles sans fin avec les ouvriers, s'usant les mains sur le fer gelé, tapant sur les rivets chauffés à blanc, travaillant à tous les postes, il s'adonne à une besogne harassante. Ce qui ne l'empêche pas, presque chaque soir, de tenir son journal de bord et d'écrire ses articles, à bout de fatigue, pour enfin s'endormir à son bureau.
Trop de fers au feu, manque de temps, épuisement ? Ses nombreux écrits s'entassèrent et ne furent jamais publiés. Rangés, oubliés dans une malle passant de l'un à l'autre au fil des générations. Et la voilà qui refait surface, cette malle, la Providence aidant, grâce à l'un de ses descendants qui comprend la valeur de ces vieux papiers, leur intérêt immense. Fabien Sabatès, auteur et journaliste comme son aïeul, plonge dans cette masse d'écrits et en reconstitue, pièce à pièce, le puzzle. Autant de renseignements précieux, de première main, de révélations, rassemblés et mis en lien dans une véritable vision de ce qu'a été la conception et la construction de la tour Eiffel... et que vient compléter une illustration qui ne pouvait être, comme la Tour et son concepteur, qu'extraordinaire. Des années de travail et de mise en forme qui permettront au lecteur de découvrir enfin, avec J'ai construit la Tour en Fer, la grandiose épopée de notre emblème national.
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L'Américaine Blanche Roosevelt a été la première à consacrer une biographie à Gustave Doré (1832-1883), à son talent protéiforme inégalé.
Illustrateur, graveur, peintre sculpteur : une existence de Titan, une production prodigieuse ! Aussitôt après la disparition de l'artiste, Blanche Roosevelt, l'amie éprise de vérité et d'idéal, a rencontré ses amis et ses proches, plongé dans ses archives et découvert ses derniers dessins. Deux ans plus tard, elle livrait l'histoire de sa vie et de ses oeuvres, document unique par sa fraîcheur et la minutie des détails et des anecdotes rapportées.
Ce texte a été le socle indispensable à toutes les études sur Gustave Doré. Il était temps de le remettre en lumière en le republiant dans son intégralité, tel qu'il parut en 1887 dans sa version française. A l'époque, de nombreuses illustrations incorporées étaient inconnues du grand public et inédites.
Cet ouvrage est encore aujourd'hui incontournable pour les amateurs de Gustave Doré. -
Ouvrage neuf avec le texte entièrement recomposé à partir de l'édition originale de 1896 chez PLON. Des centaines d'illustrations noir & blanc. Crafty reprend, décrit et illustre tous les sports pratiqués par les parisiens fin XIXème. Et c'est franchement hilarant : la marche, la course à pied, courses de haies, steeple-chase, sauts à la perche, sauts en hauteur, la lutte à la corde, la natation, la boxe, la lutte, la danse, la balle, la paume, le lawn-tennis, le ballon, le foot-ball, le crocket, le canotage, la bicyclette, la canne, poules à l'épée, le tir au pigeons, voitures automobiles, derniers centaures, petit précis à l'usage des gentlemen désireux de s'enrosser, mise en selle, la saint-georges, 24 heures à Saumur, coaching, une leçon de guides, le polo.- le foot-ball se jouait à la main !- au bois les bicyclistes tiraient au pistolet à plombs sur les chiens- les femmes bicyclistes.... inimaginable- Voitures automobiles : C'est vraisemblablement dans ces engins, encore insuffisamment étudiés, que réside l'avenir du tourisme pour la France mécanisée que des ingénieurs en délire sont en train de nous installer. Que Dieu, qui, selon l'affirmation de certains réactionnaires, a créé ce monde, dont on s'efforce de nous dénaturer l'aspect par tous les moyens imaginables, veuille bien empêcher, au moins ma vie durant, qu'on parvienne à les fabriquer dans des conditions assez économiques pour les mettre à la portée de toutes les bourses.En 1896.... qu'elle clairvoyance.... génial Crafty.
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Format 270x210 mm (à l'italienne), 22 pages en couleurs sur papier magnosatin 115g, dos carré-collé, couverture souple quadri sur papier 250g pelliculée brillant.
Auteur à succès des années 1900, Benjamin Rabier est considéré comme l'inventeur du livre de jeunesse et de la bande dessinée.
Né à la Roche-sur-Yon en 1864, il montre très tôt un certain talent pour le dessin (prix de dessin de la ville de Paris en 1879 et en 1880). Malgré ce don, il eut plusieurs métiers, de comptable à fonctionnaire en passant par l'acrobatie dans un cirque. N'abandonnant jamais le dessin, il fut régulièrement publié par la presse et il fallut attendre 1900 pour qu'un succès progressif l'amène à se focaliser sur l'album de jeunesse. Il s'attaqua d'abord aux grands classiques tels que les fables de La Fontaine et de Florian. Il poursuivit ensuite en inventant de nouveaux personnages : Gédéon, Bricol, Bobine, Clémentine, Coco, Oscar, etc... A la fois auteur des textes et illustrateur, ses 200 albums sont tous un mélange savamment dosé d'humour, d'éducation et de morale. Il s'éteignit à la veille de la seconde guerre mondiale après avoir travaillé sur les premiers dessins animés pour le cinéma et en ayant inventé des logos de marques célèbres (La vache qui rit et la baleine bleue). -
Un jour, des charentais de Paris réunis dans une brasserie au pied de la tour Eiffel pour parler « des terres autour du plus beau ruisseau du royaume » selon l'expression d'Henri IV, se sont posé la question : les Charentes seraient-elles une source d'inspiration littéraire particulièrement féconde ? Et par quel mystère ?
Impossible de répondre. C'est la vie qui est féconde, partout, plus ou moins. Mais chacun ayant son paysage et son auteur favori à l'esprit, ils ont pensé les évoquer pour parler de ce qui fait battre leur coeur, les Charentes et la littérature.
SOMMAIRE :
Avant-propos
Henry Bardon par Bernard Baritaud.
Aimé Bonpland, Jardinier du monde par Pierre Henri Guignard.
Un Charentais conteur d'Histoire : Jean Duché par Arnaud des Roches de Chassay.
Eugène Fromentin et l'île de Ré par Didier Jung.
Pierre Loti conseiller littéraire ? par Jacques Perot.
Les amours charentaises de Daniel Reynaud par Jean-Louis Berthet.
Sur Le Robinson noir d'Alfred Séguin par Pierre Brunel.
Madame de Saint-Surin, muse d'Angoulême et personnage balzacien par Alain Mazère.
Marcelle Tinayre, féministe en retrait par François Julien-Labruyère.
Éléments biographiques des auteurs. -
"6eme édition, enrichie de quelques rien et diminuée de beaucoup d'autres. Réédition de l'édition Renard de 1861.
Genre littéraire particulier, initialement associé à l'oraison funèbre célébrant la vie d'une personne défunte, l'éloge n'est ici dédié à Rien. Ou bien est-il rédigé pour Rien. Déconstruction de la logique dans la lignée d'Agrippa et de Rabelais, Eloge de rien s'ouvre sur une dédicace sarcastique A Personne, petit chef-d'oeuvre d'humour noir. Publié en 1730, en plein Siècle des Lumières, il s'inscrit dans la tradition des éloges parodiques de l'Antiquité grecque - on doit à Lucien un Eloge de la mouche, à Synésios de Cyrène celui de la calvitie - et de la Renaissance, avec Erasme et son Eloge de la folie. Cependant, l'auteur pousse ici cette logique jusqu'à l'absurde, tournant en dérision les éloges académiques de son siècle, occasions de célébrer les sciences, la littérature et les arts. En ne glorifiant que le Rien, sous toutes ses formes, cet ouvrage défie le ton grave et solennel, cultive à plaisir les paradoxes. En ne chantant les louanges de Rien, l'auteur célèbre tout et Rien.
Un Rien a souvent donné lieu aux plus grandes entreprises, et les plus grands projets ont souvent abouti à rien. D'illustres assemblées ont souvent été convoquées pour Rien, et se sont terminées à Rien."
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Où en est la littérature charentaise en ce début de XXIe siècle ?
Philippe Besson, Jean-Claude Guillebaud, Blanche de Richemont, Françoise Barbin-Lécrevisse, Jacques Baudet, Florent Gaillard, Christine Mondon, Yvette Renaud, Jean-Marie Goreau, José Délias, Marie-Bernadette Dupuy, Yves Viollier, Manuel da Silva, Pierre Brunel, les poètes issus de la Tour de feu de Jarnac et de l'Atelier poésie de Cognac... Au total une centaine d'auteurs charentais, romanciers, historiens, essayistes, poètes, sont répertoriés dans ce guide riche en anecdotes, avec un zoom particulier sur l'Académie d'Angoumois et autres Arts et Lettres de Charente. Le tout accompagné d'un cahier de quarante photographies.
Voici mené à terme un travail minutieux d'Alain Mazère qui se vit, au milieu de ses fiches, comme un nouveau Jean Rostand, qui classait les races de grenouilles avec autant de soin que le généalogiste d'Hozier les races de ducs. Résultat : un labyrinthe d'écrits transformé en jardin à la française, où chaque plume a trouvé son nid.
Alain Mazère, de formation juridique, chancelier adjoint de l'Académie d'Angoumois, cofondateur des Amis du domaine de Verteuil et du Club des auteurs charentais de Paris, est l'auteur de biographies et d'une série policière charentaise.
EAN : 9782354982348. Format 148x210 mm. 200 p. dont un cahier photos de 16 p. Impression sur munken 115 g. ivoire. Cahiers cousus, couverture rigide, signet. -
SOMMAIRE:
- Avant-propos : Écrivain par Bernard Baritaud
- Émile Gaboriau, père saintongeais du roman policier
par Jean-Louis Berthet
- Charles-Quint par Jacques Baudet
- Des vêpres siciliennes à Jeanne d'Arc
par Arnaud des Roches de Chassay
- Le terroir charentais : histoire de ses produits et traditions
culinaires par Françoise Barbin-Lécrevisse
- François Augiéras, de la Charente au Sahara
par Serge Sanchez
- Annexe : Membres de l'Académie d'Angoumois
- Sommaire des volumes 1, 2 et 3 des Conférences de
l'Académie d'Angoumois -
SOMMAIRE:
- Avant-propos : Le monde est petit par Sophie Apert
- À la recherche de Jean-Pierre Angremy par Pierre Henri Guignard
- L'humour juif, un formidable fond d'optimisme par Gérard Benguigui
- Jean-Baptiste de La Quintinie (1626-1688), jardinier du Roy par José Délias
- Situation de l'enseignement public dans le contexte culturel général du Congo Brazzaville par Dieudonné Zélé
- Maudits, ou comment rendre compte de la dernière pandémie de peste en Angoumois par Laurent Maurin
- Annexe : Membres de l'Académie d'Angoumois
- Sommaire des volumes précédents des Conférences de l'Académie d'Angoumois -
Gustave Le Bon a été l'une des personnalités les plus éminentes du monde scientifique. Des aptitudes aussi diverses et des facultés aussi vastes que les siennes ne se rencontrent que dans des natures absolument exceptionnelles. Il a été psychologue, sociologue, historien, physicien, éducateur et par-dessus tout, un philosophe original et révolutionnaire.
Ses principaux ouvrages furent traduits en dix-huit langues et, encore aujourd'hui, « Psychologie des foules » a été retenu comme l'un des vingt livres qui ont changé le monde. Il a aussi été l'un des premiers à penser que la matière était capable de « rayonner » de l'énergie et il l'avait nommée « lumière noire ». C'était quelques années avant la découverte de la radio-activité...
Voici ce qu'écrivait une revue britannique après la traduction en anglais de son volume l'Évolution de la matière :
« Depuis la publication de l'Origine des espèces, de Darwin, aucun ouvrage aussi révolutionnaire n'avait paru et en vérité ce livre dépasse beaucoup celui de Darwin par l'importance de ses conséquences. »
Ouvrage initialement paru en 1909. -
Format paysage 27x21 cm pratiquement identique à l'original (27x22). 48 pages en couleur. Dos carré/collé, couverture vernie. Très belles illustrations de CRAFTY sur sa thématique principale : le cheval. Album pour enfant entièrement en couleur. Dessins à la plume et aquarellés. CRAFTY (pseud. de Victor Geruzez). Paris 1840 - Saint-Martin de Nigelles 1906. Dessinateur et auteur Français. Fils d'un professeur d'université parisienne, il fut l'élève du peintre Gleyre (1806-1876) et exposa au Salon à partir de 1877. C'est surtout par ses dessins humoristiques et par ses caricatures de la vie sportive qu'il se fit connaître. (Source : Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs 1800-1914, p267.)Principales oeuvres :Snob à Paris, 1866. Paris à cheval, 1883. La province à cheval, 1886. L' Équitation puérile et honnête, 1886. La chasse à tir, 1887. La chasse à courre, 1888. Paris au bois, 1890. Les chiens, 1890. Les chevaux, 1891. Quadrupèdes et bipèdes, 1893. A travers Paris, 1894. Anciens et nouveaux sports, 1896. Sur le Turf, 1899.Ouvrage original numérisé par nos soins.
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Même si les historiens contemporains ont, depuis, beaucoup défriché et fait avancer l'état de nos connaissances sur cette période, Frédéric Masson, auteur de plus de 50 volumes, nous offre une documentation encore aujourd'hui irremplaçable.
Dans son oeuvre, trois ouvrages sont dédiés à Joséphine :
-1- Joséphine de Beauharnais, 1763-1796
-2- Joséphine, impératrice et reine
-3- Joséphine répudiée, 1809-1814
Tous les trois réédités par Editions Douin pour le Jubilé. -
Même si les historiens contemporains ont, depuis, beaucoup defriché et fait avancer l'état de nos connaissances sur cette période, Frédéric Masson, auteur de plus de 50 volumes, nous offre une documentation encore aujourd'hui irremplaçable.
Dans son oeuvre, trois ouvrages sont dédiés à Joséphine :
-1- Joséphine de Beauharnais, 1763-1796
-2- Joséphine, impératrice et reine
-3- Joséphine répudiée, 1809-1814
Tous les trois réédités par Editions Douin pour le Jubilé. -
Inventeur d'une pizza aux escargots à succès, Luigi Zeffirelli est passé du statut de modeste pizzaïolo issu de l'immigration à celui d'industriel charentais très en vue. L'essor de la petite ville de Nérouge-sur-Charente, où il s'est établi, est lié à la réussite fulgurante de son entreprise.
Une série de faits inquiétants, un éleveur de cagouilles pas très net, un commando roumain, un étrange châtelain, des restaurateurs excédés, des accidents et un crime improbable dans une province tranquille... Un sacré sac d'embrouilles à démêler par la commissaire Anne-Marie Saint-Angeau, directrice départementale de la sécurité publique à Angoulême, en liaison avec la gendarmerie de Ruffec. Il ne manquait plus que le ministère du redressement productif, alerté par les risques socio-économiques de ce fait divers criminel, pour rendre la tâche d'AMSA légèrement plus compliquée !
Avec Pizza aux cagouilles se poursuivent les enquêtes d'AMSA, policière allurée déjà rencontrée sous la plume d'Alain Mazère dans Roulette charentaise et dans Dragons au cognac. -
L'ex-empire du Milieu envahit Cognac, la ville et ses environs. Les affaires sont florissantes pour le groupe chinois Impérial cognac constitué par l'acquisition à tout prix de vignobles et d'anciennes maisons de négoce fatiguées. Cette colonisation fait vaciller l'establishment local. Et pour encore mieux maîtriser la situation économique et sociale, c'est-à-dire ses intérêts et ses centaines de ressortissants, la République populaire de Chine implanteun consulat au centre-ville, en face de la statue équestre du roi François 1er. L'évasion de capitaux, le racket mafieux et leur corollaire le crime organisé font leur apparition dans les Charentes.Anne-Marie Saint-Angeau, dite AMSA, directrice départementale de la sécurité publique (DDSP) à Angoulême, suit attentivement, en liaison avec le commissariat de Cognac, ce dossier sensible à multiples chemises.Avec Dragons au cognac se poursuivent les enquêtes d'AMSA, policière allurée déjà rencontrée sous la plume d'Alain Mazère dans Roulette charentaise.
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Albert Robida (1848 - 1926) a été l'un des grands illustrateurs Français de la fin du XIXe et du début XXe.
«A une verve caprisieuse, à une fantaisie singulière, à une fécondité telle qu'on a peine à le suivre, il joint l'expression graphique la plus curieusement bizarre et qu'on ne saurait comment décrire. Figurez-vous un de ces petits feux d'artifices japonais qu'on allume dans une chambre et qui partent en mille étincelles. Le dessin de Robida, c'est cela. Il éclate de tous côtés en gerbes, en traînées, en virgules, en points d'exclamation. C'est un dessin-fusée, pyrotechnique, fantastique, scientifique, féérique, drolatique, historique, rétrospectif et archéologique, prospectif et divinatoire, gaulois, rabelaisien, parisien, fantaisiste et féministe (Béraldi). Pendant près d'un demi-siècle, de La Tour enchantée (1880) aux Mésaventures de Jean-Paul Choppart (1926), Albert Robida a consacré à l'enfance et à la jeunesse une part importante de ses talents de dessinateur et d'écrivain : soixante et onze titres écrits et/ou illustrés, soit près d'un tiers de sa production, sans compter les magazines auxquels il a donné couvertures et dessins. Fabliaux & contes du Moyen-Age : « De tant de bons contes que nous a légués le passé, un petit nombre seulement est resté dans le répertoire courant. Et par exemple, ceux qu'ont recueillis Perrault, Mme d'Aulnoy, Mme de Beaumont, quelques fragments aussi du Roman de Renart que je vous servirai quelque jour. D'autres auraient mérité de rester populaires qui ne sont plus connus que des érudits ou des liseurs de profession. Tels l'histoire de Griselidis et celle d'Aucassin et Nicolette que tu trouveras tout a l'heure. C'est parmi ces récits injustement oubliés que je me suis efforcé de faire un choix. Tu y trouveras des légendes, des fabliaux, des aventures de chevalerie qui sont de vrais contes de fée » (Louis Tarsot à sa filleule).
Cet ouvrage contient 19 contes du Moyen-Age illustrés de 110 dessins de Robida. -
Ce récit de la Vie de Paris sous Louis XVI est resté enfoui pendant près d'un siècle au fond d'un tiroir ; le manuscrit, d'une écriture droite sur gros papier jaune, est l'oeuvre de François Cognel, mort en 1844, à l'âge de quatre-vingt-deux ans ; il avait, par conséquent, vingt-cinq ans quand il fit ce qu'il appelle « son grand voyage ».
Parti de Nancy pour Paris le 7 mai 1787 avec ses compagnons Thiry et Jacquinot, François Cognel décrit « son grand voyage » avec des mots simples et des détails souvent surprenants. C'est un formidable témoignage de la vie Française juste avant la Révolution. Il est d'autant plus intéressant que François Cognel ne se contente pas de découvrir Paris, il s'aventure en galiotte sur la Seine jusqu'au Havre en s'arrêtant à Rouen et Honfleur.
La Nouvelle Bibliothèque des Curieux a été créée afin de vous présenter des textes rares, curieux et qui n'ont, pour la plupart, jamais été réédités depuis plus d'un siècle. Des voyages, des biographies, des sciences, de l'histoire et des fictions, tous les thèmes seront abordés. Nous avons aussi souhaité donner une identité physique à nos volumes et vous proposer ces textes à un tarif accessible à tous.
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Auguste Vimar (1851 - 1916) a été l'un des grands illustrateurs Français du début du XXe. Il savait donner aux petits animaux qu'il dessinait, les travers, les drôleries et les expressions humaines les plus variées. En regardant ses personnages, on imagine qu'il s'est sûrement inspiré de Grandville et qu'il a lui-même servi de source à Benjamin Rabier.
Il commença sa carrière d'illustrateur plutôt tardivement. Son premier ouvrage fût publié en 1894 à l'âge de 43 ans. Il fit les beaux jours du célèbre éditeur parisien H. Laurens qui était spécialisé en livres pour enfants. Avec de magnifiques reliures en percaline illustrées ; elles sont toujours très recherchées. On trouve ses plus belles illustrations dans les plus grands classiques de littérature : Les Fables de la Fontaine, les Fables de Florian, les Contes de perrault et le Roman du Renard. Ce dernier est illustré de 112 dessins dont 8 en couleurs. Le texte du «Roman du Renard» est une adaptation pour la jeunesse réalisée par Louis Tarsot à partir du célèbre «Roman de renart». Les animaux sont conçus à la manière de ceux des grandes fables et chacun est représentatif d'une classe de la société ou d'une fonction sociale; par exemple Noble, le lion, est roi; ou est le symbole d'un caractère moral : Belin, c'est la sottise naïve, Brun, la brute stupide, et Isengrin, le balourd imprudent. «L'esprit, sous toutes ses formes, dans tous ses emplois, industrie, adresse, ruse, mensonge, charlatanisme, hypocrisie, sophisme, que sais-je encore ? l'esprit des grandes critiques et l'esprit des sottes brimades, l'esprit plus fort que la force, voilà le spectacle qui se déploie dans le Roman du Renard, voilà sur quoi l'on s'arrête et l'on ramène toujours nos regards. Voilà ce qui obtient toute la sympathie des conteurs et qui prétend obtenir la nôtre... » -
Excellente bouffonnerie où sont irrévérencieusement traités par l'auteur et par l'artiste, Charlemagne, ses preux et tous les personnages de l'Arioste. Mais l'idée de l'oeuvre est saine et utile : loin de raconter aux enfants d'effrayantes et sottes histoires dont ceux-ci rêvent la nuit, les deux collaborateurs ont montré ici comme quoi Croque-Mitaine, très amusant comme fable, n'existe pas du tout comme histoire. Source : Henri Leblanc - Catalogue de l'oeuvre complet de Gustave Doré - 1931