Pour sauver sa fille, Bosch s'enfonce dans le Hongkong des triades.
Los Angeles, années 2000. Avec l'aide de l'équipe de l'« Asian Gang Unit » du LAPD, Bosch enquête sur l'assassinat d'un commerçant par un membre de la mafia locale. Il s'apprête à arrêter le suspect lorsqu'il apprend que sa fille Maddie, dont il ne connaît l'existence que depuis quelques années mais qui est devenue la prunelle de ses yeux, a disparu à Hongkong, où elle habite avec sa mère.
Doit-il lâcher son enquête et oublier ainsi le sens de la mission qu'il s'est fixée depuis toujours ?
Pour essayer de la sauver dans un pays dont il ne sait rien ? Certaines causes personnelles passant avant tout, Bosch n'hésite pas et part pour Hongkong, où rien ne l'arrêtera.
Connelly nous offre un roman plein d'action, mais nous parle surtout de l'amour d'un père pour sa fille.
Un corps a été retrouvé dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles. Pour les policiers sur place, pas de doute, il s'agit d'un camé, mort par overdose. Mais l'inspecteur Harry Bosch du LAPD (Los Angeles Police Department) n'est pas d'accord. Meadows, il l'a connu, vingt plus tôt, au Vietnam, quand ils faisaient l'un et l'autre partie de la compagnie chargée de « nettoyer » les tunnels creusés par l'armée vietcong. Des « rats de tunnel », qui s'enfonçaient dans les ténèbres, la peur au ventre, couteau et lampe à la main, pour tuer des soldats ennemis qui avaient leur âge. Premier roman publié par Michael Connelly, Les Egouts de Los Angeles est un coup de maître. C'est aussi l'acte de naissance de Hieronymus (Harry) Bosch, fils d'une prostituée assassinée, policier au sale caractère, alcoolique, en butte à sa hiérarchie et en guerre contre la débauche de la métropole californienne.
Harry Bosch, retraité du LAPD malgré lui, tente de tuer le temps en remontant une vieille Harley lorsque Mickey Haller, son demi-frère avocat de la défense, lui demande de l'aide. Il ne voit en effet que Bosch pour l'aider à innocenter Da'Quan Foster, un ex-membre de gang accusé d'avoir battu à mort la directrice adjointe des services municipaux de West Hollywood. Même si la preuve est accablante, Haller en est sûr, son client est innocent. Un dilemme pour Harry : passer du côté de la défense quand on a travaillé avec passion pour la police de Los Angeles toute sa vie ? Tout simplement impensable...
Bosch de l'autre côté du miroir ? Peut-être, mais toujours aussi intuitif, entêté, efficace. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.
Michael Connelly nous embarque et nous régale. Catherine Balle, Le Parisien.
C'est noir, très noir. Une fois de plus, Los Angeles se révèle être le territoire du diable. Gérard Guégan, Sud Ouest.
Traduit de l'anglais par Robert Pépin
Lorsque, dix ans après les faits, le mariachi Orlando Merced succombe à ses blessures, l'inspecteur Harry Bosch hérite d'un vrai cas d'école à enseigner à la jeune inspectrice Lucia Soto. Hormis une balle retrouvée à l'autopsie, les pistes sont inexistantes. Plus ennuyeux, et dangereux pour Bosch, Lucia semble s'intéresser plus qu'il ne faudrait à un autre dossier, et met son nez là où il ne faut pas. Très ébranlé par la nature de cette deuxième affaire, Bosch décide de passer outre au règlement et de mener les deux enquêtes de front, malgré les risques encourus dans une ville où la passion politique l'emporte sur tout.
Michael Connelly entremêle une nouvelle fois avec talent enquêtes policières, magouilles politiques et affairistes. Pierrick Fay, Les Échos.
Connelly réussit encore à nous épater. Bruno Corty, Le Figaro.
20/20 pour Connelly. Catherine Balle, Le Parisien.
« Faire chanter le coffre », pour la mafia de Las Vegas, c'est tuer quelqu'un et l'abandonner dans un coffre de voiture. Ainsi, quand un producteur de mauvais films érotiques est retrouvé mort dans celui de sa Rolls, aux environs de Mulholland Drive, les coupables semblent tout désignés. À quelques détails près : la veuve ne paraît guère peinée par la nouvelle du décès, et les spécialistes du crime organisé ne partagent pas le point de vue de Bosch sur l'affaire.La solution ? Filer à Las Vegas et essayer de comprendre. Vengeance de l'épouse trompée ? Sombre règlement de comptes entre flics à un très haut niveau ?Dialogues habiles, intrigue solide et rythme qui tient le lecteur en haleine, Connelly sait faire fonctionner tout cela à merveille. Publishers Weekly.Traduit de l'anglais par Jean Esch.
« Légitime défense », a conclu le tribunal chargé de juger l'inspecteur des vols et homicides Harry Bosh qui, quatre ans plus tôt, a abattu Norman Church. Bosh en est certain, c'était bien Church le tueur en série qui s'en prenait aux blondes et les maquillait avant de les assassiner. Pourtant, à peine est-il disculpé qu'on retrouve le cadavre d'une femme sous le sol en béton d'un immeuble. Blonde, maquillée et étranglée suivant le même modus operandi. Bosh a-t-il tué un innocent, ainsi que l'affirme sa veuve. Dans une Los Angeles où la police est déjà fortement soupçonnée de corruption, Bosch n'a pas besoin qu'on la taxe en plus d'incompétence. Il va devoir très rapidement retrouver le vrai coupable s'il ne veut pas y perdre et sa réputation et son travail.
Dans la chambre de motel où l'officier des Narcotics, Cal Moore, est retrouvé mort, l'inspecteur du LAPD Harry Bosch se fait éconduire par sa hiérarchie : l'homme s'est suicidé, affaire classée. Mais Bosch n'y croit pas une seconde : certes, les faits sont bel et bien là mais, pour l'inspecteur, seul le lien entre eux compte. Détail troublant, on découvre dans la voiture de More un mot que celui-ci lui a clairement destiné. Et les choses se corsent rapidement : Harry Bosch se retrouve face à des meurtres liés à un trafic de drogue qui court d'Hollywood Boulevard jusqu'à de lugubres contre-allées au sud de la frontière avec le Mexique. Se noue alors un dialogue fascinant entre Moore et Bosch, avec pour fil conducteur la « glace noire », une drogue nouvelle et très recherchée. Bosch comprend vite qu'il risque gros.
1992. Los Angeles est en proie aux émeutes quand Harry Bosch découvre le cadavre d'Anneke Jespersen, une journaliste danoise. Impossible à l'époque de s'attarder sur cette victime, une parmi tant d'autres pour la police déployée dans la ville en feu.
Vingt ans plus tard, au Bureau des affaires non résolues, Bosch, qui n'a jamais oublié la jeune femme, rouvre le dossier du meurtre. Grâce à une douille recueillie sur la scène de crime et une boîte noire remplie d'archives, l'inspecteur remonte la trace d'un Beretta qui le met sur la piste d'individus prêts à tout pour cacher leur crime. Anneke comptait peut-être parmi ces journalistes qui dérangent quand ils fouillent d'un peu trop près ce que d'autres ont tout intérêt à laisser enfoui...
L'écho social et politique sonne juste. C'est documenté, spectaculaire. L'Express.
Adrénaline garantie. On dévore ce polar avec la même soif de vérité que son héros. Version femina.
Retraite ou pas retraite ? Harry Bosh, la soixantaine, inspecteur aux Affaires non résolues, s'interroge encore quand on le charge de deux dossiers... Le premier le viol, suivi du meurtre, d'une jeune fille remonte à 1989. Les tests ADN viennent de désigner le coupable : Clayton Pell... 8 ans au moment des faits. Peu crédible pour Bosh, appelé sur une scène de crime. Au Château Marmont, le célèbre hôtel de Los Angeles, un homme est tombé du septième étage. Suicide, crime ou accident ? Son père, un conseiller municipal très puissant à L.A., veut en avoir le coeur net et exige que l'enquête soit confiée à Bosh, son vieil ennemi. Politiciens corrompus, prédateurs sexuels... Harry Bosh a fort à faire, et surtout pas le temps de s'apitoyer sur lui-même.
« Un double sac de noeuds que Connelly dénoue avec un indéfectible talent, tout en finissant, c'est sa touche, par un revers rageur. » Julie Malaure, Le Point.
Brutalités, racisme, corruption... Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s'est fait une spécialité de traîner la police de Los Angeles devant les tribunaux. Quand il est retrouvé, assassiné, dans le funiculaire de l'Angels Flight, à la veille d'un procès, c'est Harry Bosch qui est chargé de l'enquête. Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King, et les émeutes qui ont suivi l'acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux fixés sur Los Angeles où tout faux pas risque d'embraser les quartiers noirs.Ce flic aux méthodes de privé, ombrageux voire asocial, peu respectueux de la hiérarchie mais pétri du sens de l'honneur, s'inscrit dans la grande tradition des poor lonesome cow-boys urbains façon Marlowe ou Scudder. Sabrina Champenois, Libération.
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel ne peut plus payer ses mensualités d'emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Lisa est si révoltée par l'épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu'elle manifeste souvent et violemment devant la banque. Son avocat, Mickey Haller, espère gagner du temps en faisant traîner la procédure. Mais le dossier se corse quand Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland, est retrouvé mort dans le parking de son agence. Lisa est accusée du meurtre. Au fur et à mesure qu'il monte un système de défense bien hasardeux, Haller découvre un certain nombre d'éléments qui l'amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu'au verdict. Un magnifique polar de procédure imbriqué dans la crise des subprimes dont les Etats-Unis et le monde continuent de subir les désastreuses conséquences.
Le procès ultra-médiatisé d'un producteur célèbre tient en haleine le gotha de L.A. L'inspecteur Harry Bosch s'est juré de confondre ce salaud à la barre. Mais voici qu'il est lui-même soupçonné par Terry McCaleb, ex-profiler du FBI, du meurtre sadique d'un petit malfrat. Un duel acharné commence alors entre les deux hommes, pourtant liés par une estime mutuelle. Un duel dont personne ne sortira indemne...Connelly a-t-il le droit de jouer de la sorte avec nos nerfs ? Il le prend et le fait avec maestria. On applaudit et on en redemande. Le Figaro littéraire.
Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d'une fillette et relâché à la suite d'un test ADN qui semble l'innocenter, Jason Jessup a obtenu la révision de son procès. A la demande du procureur du comté de Los Angeles, Mickey Haller, avocat de la défense, passe pour une fois du côté de l'accusation. A ses côtés, son ex-épouse, Maggie « la féroce », et son demi-frère, Harry Bosch. Le trio doit réunir les preuves et les témoignages susceptibles de confirmer la culpabilité de Jessup et de le renvoyer en prison pour longtemps.Grâce à la formule magique Haller/Bosch, Volte-face conjugue avec éclat les subtilités d'un thriller juridique construit comme une mécanique de précision avec les coups de tabac d'un polar plus musclé, garantissant jusqu'à la fin un infernal suspense et de palpitants rebondissements. Le grand retour d'un orfèvre du genre. Philippe Blanchet, Le Figaro Magazine.
Toulouse. Le jeune lieutenant Rey de la Sûreté Urbaine se rend sur un lieu d'infraction. Premières constatations, une sépulture de pestiférés, un cadavre disparu, des ossements saccagés et, comble du comble, les orbites gauches des crânes transpercées d'un petit pieu.
Céline Verger, commandant à la PJ, est pour sa part saisie d'une tout autre affaire. Une tête de femme vient d'être découverte dans une poubelle. Dans son orbite gauche, un petit pieu y a été enfoncé. Que signifie cet étrange rituel ? Et à qui cette tête appartient-elle ? Deux flics, deux destins, deux enquêtes parallèles du moins jusqu'à l'accumulation de coïncidences qui n'en sont peut-être pas.
Solange Lignard, une Rochefortaise fortunée, réunit chez elle une dizaine de convives pour assister au départ de l'Hermione vers les États-Unis. Si son toit-terrasse offre une vue imprenable sur les méandres de la Charente, les invités ne sont pas présents uniquement pour admirer la frégate de La Fayette...
Dans la nuit, alors que la majorité d'entre eux est restée sur place, un bruit sourd réveille en sursaut les occupants. Au pied des escaliers, les invités vont faire une macabre découverte. Solange Lignard gît inerte, selon toute vraisemblance victime d'une chute. Compte tenu de son grand âge, et de l'apparente évidence des circonstances, les gendarmes entendent classer l'affaire. Mais guidée par son instinct, Justine, sa petite fille et unique héritière, engage un détective pour faire toute la lumière sur les événements de cette nuit troublée.
L'enquête qui en résulte donne lieu à un huis clos sous tension, où la vie de chaque convive est passée au peigne fin.
Un corps découvert dans un moulin à huile, les habitants d'un même immeuble qui reçoivent des messages inquiétants, un cadavre qui vagabonde depuis presque deux siècles, un violon perdu, des visites qui s'imposent à l'Opéra de Nice... La commandante Audrey Serfati, qui connaît la musique mais ne l'aime guère, va souffrir. Parviendra-t-elle à démêler les fils de cette affaire, alors qu'une bande d'amateurs à l'imagination débordante s'obstine à mener l'enquête de son côté ? Quoi qu'il en soit, la réalité dépasse largement ce que les uns et les autres sont capables d'imaginer...
Dans ce roman policier humaniste, la fabrication de l'huile d'olive, la musique, les légendes locales, Nice et son histoire, les richesses architecturales de la Côte d'Azur (de Villefranche-sur-Mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat aux îles de Lérins) et les beautés naturelles de la vallée des Merveilles tiennent une place essentielle.
Un sacré coco le commandant Attila Farkas de la police judiciaire niçoise. Fils d'un carrossier hongrois et d'une émigrée piémontaise, fin gourmet et grand amateur de courses hippiques, auto-proclamé Coco de Nice, le personnage en surprendra plus d'un par son sans-gêne et ses décisions désarmantes. Et ce n'est pas la découverte d'un vieil homme enterré dans du béton Place du Pin qui lui fera changer ses habitudes. Même quand cela devient une affaire criminelle hors du commun qui dépasse les frontières et se joue des mémoires. Du Vieux-Nice à Riquier, de Cannes à Grasse, d'Ilonse à Valbonne, de la guerre d'Algérie à la guerre d'Espagne, du fait divers au crime de guerre, comment lui et sa fine équipe vont-ils résoudre cette intrigue si humaine, si terriblement humaine ?
Annecy, sa vieille ville et son lac, un décor de carte postale. Le commissaire Leroux va pourtant rapidement découvrir qu'il ne faut pas se fier au calme apparent. Lorsque les sommets alentour dévoilent des secrets enfouis depuis plusieurs générations, il lui faudra garder la tête froide et les idées claires pour mener à bien une enquête sur le fil des crêtes enneigées.
Polars niçois l'aventure continue !
Nous retrouvons dans ce treizième polar niçois notre duo féminin qui avait signé en septembre 2015 "Mort-flash à Nice Ouest".
« Ce pauvre caïman n'avait pas demandé à quitter sa Guyane natale pour finir étouffé par une femme nue dans un parc de loisir à l'ouest de Nice ». Quel est le secret de ce cadavre retrouvé au parc Phoenix ? Qu'arrive-t-il au beau lieutenant Vasco pour qu'il néglige autant son travail ? Maria, la femme de ménage extralucide, est-elle en passe de tomber dans les bras d'une secte ? Voilà les questions qui vont occuper l'esprit du commandant Fontan du SRPJ d'Auvare tout au long de cette enquête trépidante. Pour y répondre, il devra arpenter la ville de Nice, de l'Arénas au Port-Lympia, de Saint-Roch à la Libération, de Raimbaldi à la Madeleine, pousser jusqu'à Villefranche-sur-Mer, remonter la vallée de la Roya jusqu'en Italie, plongeant au coeur des sources piémontaises de l'identité niçoise.
À travers un récit construit comme un puzzle, le lecteur aura toujours une longueur d'avance sur l'enquêteur. Parviendra-t-il à trouver la vérité avant lui ? Isabelle Luminet et Catherine Sackur nous entraînent dans un nouveau récit fascinant et baroque, qui mêle passé et présent, mythologie fantastique et questions d'une brûlante actualité.
La photo de couverture est l'oeuvre de Christian Nicot (le président du collectif Photon).
Une femme est retrouvée morte au pied d'un immeuble, dépouillée de tout objet de valeur. Une agression qui aurait mal tourné ? Possible, mais le lieutenant Dallas ne s'en tient pas à une conclusion aussi simple. Comptable, femme aimée, maman attentionnée, Marta Dickenson n'était pas le genre de personne dont on souhaite la mort. Pourtant, Eve doit bientôt se rendre à l'évidence : ce meurtre était hautement prémédité. Du sang retrouvé au sein du bâtiment, des dossiers confidentiels qui disparaissent... Pour résoudre cette énigme, Eve n'a d'autre choix que de s'immerger dans le monde impitoyable des affaires
« Il en avait croisé du beau gibier dans cette sarabande costumée, mais ce qu'il appréciait, lui, c'était la Niçoise ! L'exubérante Niçoise, à l'accent gorgé de soleil et au caractère bien trempé ! Celle qui n'avait pas peur du loup ! Il savait la débusquer, la croupe niçoise ! Il en avait repéré une. Belle à couper le souffle ! «.
Cet extrait donne le ton du nouvel ouvrage de Brigitte Rico, auteur du roman policier à succès « L'Orgueil du diable » paru en 2013 aux Editions Baie des Anges. Elle signe ce nouvel opus avec la complicité de Georges Rocco pour percer à jour d'une plume assassine les arcanes d'un suspense captivant.
A noter que la photo de couverture prise pendant le Carnaval de Nice 2016 sur la place Masséna est due au talent du Cagnois Jean-Paul Fouques. Qui a bien su saisir et reconstituer l'ambiance de cet ouvrage. Bravo !
Deux balles dans la nuque : le Dr Stanley Kent a été exécuté. Sur les lieux du crime, Harry Bosch fait face aux fédéraux. Kent transportait du césium, une matière radioactive, et le FBI défend avec obstination la thèse du complot terroriste. Dans le Los Angeles paranoïaque de l'après 11-Septembre, Harry ne dispose que de quelques heures pour confondre les vrais coupables.
Né en 1956, Michael Connelly, maître incontesté du polar américain, a reçu les plus hautes distinctions littéraires dont l'Edgar du premier roman policier pour Les Égouts de Los Angeles. Il est notamment l'auteur du Poète et de Créance de sang, porté à l'écran par Clint Eastwood.
Lundi 14 Septembre. Jour de procès presque ordinaire à Nice où la Cour d'assises s'apprête à juger le meurtrier de deux jeunes femmes.
Deux ans plus tôt, la découverte de ces étudiantes assassinées de plusieurs coups de couteau avait plongé la Côte d'Azur dans la crainte d'un tueur insaisissable.
Le commandant Gabriel Lavilla et son équipe s'étaient alors engagés dans une course contre la montre pour identifier puis interpeller l'assassin. Et tant pis si l'homme n'avait jamais avoué, les charges étaient suffisantes pour le mettre à l'ombre et l'empêcher de récidiver.
Et aujourd'hui, à l'heure du procès, Lavilla regrette déjà les cinq jours d'audience prévus. De longues heures inutiles selon lui car le verdict ne fait aucun doute...
De plus il se serait bien passé de cette convocation au tribunal. Sauf que lorsque l'accusé persiste à nier, qu'un ténor du barreau se mêle de sa défense et que les failles d'une enquête se referment sur leur auteur, les certitudes volent en éclat et avec elles, la conviction d'une condamnation acquise d'avance.